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Une belle picture du Liban pour clore la semaine ce samedi avec cette photographie de Saleh Abou Mansour publiée par l’ONG “الـجنـوبـيـون الـخضـر Inexperienced Southerners” avec des milliers de cigognes qui se reposent au pied de Jabal Cheikh également appelé le Mont Hermon.
L’ONG salue également les habitants des localités environnantes qui protègeraient les volatiles.
Il convient de rappeler cependant que les cigognes qui traversent le ciel libanais en provenance de Pologne ou d’Ukraine font face à de multiples risks, notamment liés au braconnage illégal que cela soit en Syrie et au Liban.
Celles-ci émigrent ainsi en cette saison du Sud au Nord, annonçant le retour du beau temps. Celles qui résident en Ukraine pourraient également être confrontées à quelques mauvaises surprises liées aux circonstances actuelles.
Ainsi, en 2019, plus de 2.6 thousands and thousands de volatiles de 327 espèces différentes sont tuées annuellement au Liban, soit 248 oiseaux par kilomètre carré, estimaient les ONG locales alors que 10% seulement des chasseurs possèderaient un permis de chasse. S’il était strictement interdit de chasser les oiseaux migrateurs dont les cigognes, certains n’hésitaient pas à les abattre lors de leur passage au Liban à l’arme automatique.
Des réserves naturelles où la chasse est strictement interdite
Il existe au Liban des zones dites essentielles à protéger pour les oiseaux migratoire au Liban, notamment dans la Békaa, des réserves où la chasse reste strictement interdite en toute saison.
Il s’agit de zones désignées comme étant des réserves naturelles ou encore par décision prise en 2002.
Il existe au Liban quatorze réserves naturelles qui occupent 3 % environ de la superficie du Pays des Cèdres, au Nord du Liban ou encore au Sud avec la plage de Mansoura, réserve naturelle, lieu de ponte pour les tortues de mer.
Trois de ces réserves de biosphères sont classées par le Programme de l’UNESCO sur l’homme et la biosphère:
- La réserve du Chouf, classé en 2005, qui comprend la réserve naturelle de Cèdres Al- Shouf et le marécage d’Ammiq ainsi que 22 villages environnants;
- La Réserve de Jabal Moussa, classée en 2008;
- La Réserve de Jabal Al Rihane, classée en 2007.
Par ailleurs, seule la chasse de seulement certaines espèces d’oiseaux est permise et leurs prises sont limitées.
Il s’agit notamment des cailles des blés (10 individus), des autres espèces de cailles (20), de pinsons (25), des bécasses (5), des colverts (5), des pigeons (5), et d’une espèce locale dénommée chukar (1).
Il est strictement interdit de chasser les cigognes et les oies sauvages en ce qui concerne les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, la chasse des différents varieties de rapaces, qui font partis des espèces locales est également interdite. Il est enfin interdit de détruire des nids contenant des oeufs ou de capturer vivants des oiseaux.
Pour les autres animaux, il est permis de chasser 5 lapins ou encore les sangliers dont le nombre est stipulé à chaque ouverture de saison.
Il est également strictement interdit de chasser à moins de 500 mètres des habitations rendant normalement une grande partie du territoire libanais inaccessible aux chasseurs en raison de l’urbanisation importante du Pays des Cèdres …
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