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Pour rappel, à l’origine de ce problème, les négociations entre le Liban et Chypre en 2011. Le level de départ de la zone a été fixé arbitrairement par les 2 pays au level 1 des frontières.
Par conséquent, l’Etat Hébreu a décidé de poursuivre la délimitation de ses frontières maritimes au level 25 selon ses mesures qui correspond au level 1 pour le Liban.
Cependant le Liban estimait dès le départ que le level de départ de sa zone d’exclusivité économique se situait au level 0, selon Beyrouth ou 23, selon l’état hébreu et situé à 17 km au sud du level 1 , fixé lors des négociations entre Tel Aviv et Nicosie.
Ainsi est délimité un triangle allant du level B1 situé à Ras al Naqoura au level 0 puis au level 1.
Cette zone est revendiquée par les 2 états, le Liban et Israël. Elle couvre ainsi plus de 800 kilomètres carrés. Une partie des blocs 8, 9 et 10 se trouvent ainsi au centre de la polémique.
La scenario s’est aggravée par la découverte d’un potentiel vital de gisements gaziers et pétrolier dans cette zone.
Le Liban indique disposer de cartes prouvant que la zone lui appartiendrait.
Par ailleurs, la ligne Hoff du nom du médiateur américain qui s’était déjà saisi du file en 2011 et que Beyrouth avait déjà rejeté, accorde 560 kilomètres carrés au Liban et le solde à Tel Aviv.
En 2019, alors que des négociations semblaient pouvoir être relancées entre le Liban et Israël, elles se sont brusquement interrompues pour des raisons jusqu’à présent inconnues. La rigidity entre les 2 pays est également montée d’un cran avec la découverte de tunnels traversant la ligne bleue, ligne de démarcation entre les 2 pays.
Le 14 octobre 2020, des négociations entre le Liban et Israël s’ouvrent au QG de la FINUL à Naqoura et en présence du médiateur américain, le sous-secrétaire d’état des Etats-Unis, David Schenker, et sous les auspices du coordinateur spécial de l’ONU au Liban Jan Kubis.
Tel Aviv, faisant half de l’existence de 2 îlots dans son territoire – des îlots inhabités – situés non loin des côtes israéliennes aurait également aurait également étendu ses revendications sur les blocs libanais.
Au cours du 3ème spherical de négociation qui s’est déroulé le 28 octobre, le Liban aurait ainsi durci sa place et informe la délégation israélienne au sujet de ses nouvelles revendications, élargissant la zone maritime unique à 1 430 kilomètres carrés supplémentaires au détriment d’Israël, en prolongeant d’une ligne droit la frontière terrestre. Cette zone comprendrait plusieurs champs gaziers déjà découverts et attribués par Israël à une compagnie d’exploitation grecque. Ces demandes libanaises devraient ainsi geler l’exploitation de ces champs jusqu’à conclusion d’un accord.
Il s’agit pour le Liban de n’effectuer aucune concession sur ses zones maritimes alors qu’Israël en revendiquait préalablement une partie, notent certaines sources, qui s’attendaient à ce qu’un accord puisse être conclu avant la fin de l’année, accordant toute la zone originale au Liban.
Par ailleurs, le 5 avril 2021, on indique que les négociations entre les 2 pays pourraient reprendre après la publication d’un rapport faisant état de la doable existence d’un vital gisement gazier dans la zone même si cela reste pour le second théorique.
En effet, pour l’heure, aucun progrès n’a été constaté à ce sujet, et aucune réunion n’est actuellement prévue officiellement.
Par ailleurs, le décret 6 433 a été signé par les ministres des transports Michel Najjar, de la défense Zeina Akkar et le Premier Ministre sortant Hassan Diab, le mois d’avril 2021, alors que le Président de la République, le Général Michel Aoun a décidé de sursoir à sa signature en attendant la réunion du gouvernement, ce que refuse le premier ministre.
Ce décret officialise la place libanaise d’élargissement de sa zone économique unique alors que du côté israélien, on se prépare à lancer une campagne exploratoire dans la zone.
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